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BEAUTÉ INTÉRIEURE

Le Chat serait-il réversible ?

Une fois de plus, l’artiste nous surprend en révélant l’intérieur d’une  de ses sculptures. Il faut bien avouer que ça arrive rarement. Ah non ! Sommes-nous bêtes : le public peut pénétrer dans la Statue de la Liberté, c’est vrai.

 

Mais que nous révèle encore cette allégorie ? Qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Mettons-nous dans la tête d’un visiteur s’approchant de la sculpture. Il l’aperçoit d’abord de profil, et que voit-il ? Un énorme Chat ouvrant son manteau devant les promeneurs. Et que se dit-il ? Voilà un gros pervers qui dévoile sa nudité aux passants. Eh bien non !

Le Chat ne mange pas de ce pain-là ! Et ceux qui le connaissent le savent. Il est bien trop subtil que pour verser dans cet humour graveleux de bas étage. Par contre, ceux qui ont vu la sculpture de face ont été pris par le charme de l’image évoquée : nous avons tous un petit oiseau qui chante à l’intérieur de nous. Pour certains, c’est un rossignol ou un canari, pour d’autres, un vilain gros canard qui chante faux.

Cette sculpture aurait pu être différente et, d’ailleurs, il en existera peut-être plusieurs versions. Au lieu de l’oiseau qui chante, il pourrait y avoir des souris qui jouent Hamlet, un manège de foire en mouvement, un son et lumière, une boule à facettes ou, simplement, un barman qui sert des demis aux visiteurs, comme Geluck l’avait imaginé lors d’une séance de travail à la fonderie d’Alost.