PROGRÈS FILMS
Un demi-siècle de distribution cinématographique en Belgique
2015 - Éditions du Cerisier - 237 pages
Auteur : Morgan DI SALVIA
Composition et illustration : Françoise VERCRUYSSE
Illustration de couverture : Philippe GELUCK (à l'occasion du cinquantième anniversaire de Progrès Films)
Présentation : José GOTOVITCH
Préface : Gabrielle CLAES
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Description
En 1950, le Parti communiste crée Progrès Films pour diffuser des films soviétiques. La société de distribution prend son essor à l'arrivée de Didier Geluck (le père de Philippe Geluck) en 1955. Militant, dessinateur de presse (sous le pseudonyme de Diluck) et esthète, Geluck façonne le catalogue de Progrès Films avec un véritable talent de découvreur. Il paye de sa personne en livrant des bobines, à vélo. Le succès vient avec de grands films comme Quand passent les cigognes. Il fait connaître le cinéma de qualité produit à l’Est (Polanski, Jim Jarmusch, Forman,...), puis des productions de partout dans le monde (à l’Ouest avec des films réputés peu commerciaux comme L’année dernière à Marienbad et au Sud (avec des films comme Yol). Fournisseur de nombreux ciné-clubs, Progrès films, est reconnu par la presse de tout bord et par la Cinémathèque dont il enrichit considérablement les collections, avec ses copies de films de fiction, d’animation et documentaires, contribuant à la cinéphilie en Belgique. En 1984, Grace Winter qui vient de la Cinémathèque, succède à Didier Geluck, tandis que Gabrielle Claes fait le chemin inverse. La Cinémathèque célèbre le 50è anniversaire de Progrès films, mais la roue du temps tourne. L’effondrement du cinéma à l’Est après 1989, la concurrence de la cassette vidéo et DVD, et le rouleau compresseur du cinéma commercial auront raison de Progrès films mis en liquidation en 2002. Pendant un demi-siècle, Progrès Films aura fixé les standards de la distribution art et essai, au gré des nombreuses mutations politiques, socioéconomiques et industrielles qui ont secoué le cinéma. Son histoire, qui fait aujourd'hui l’objet de cette édition soutenue par le Centre d’archives communiste de Belgique (CArCob) écrit par Morgan DI SALVIA, retrace les cinquante années de ce combat culturel.